Wiener Residenz Orchester - Schedule, Program & Tickets

Wiener Residenz Orchester

Vienne est connue pour être la capitale de la musique. C'est tout particulièrement la musique de la dynastie des Strauss, et surtout en l'occurrence les valses de Vienne, qui ont marqué Vienne et lui ont conféré tous ses prestiges depuis le 19ème siècle.

L'Orchestre de la Hofburg organise dans les plus belles salles de concert de Vienne des concerts classiques d'ceuvres de Johann Strauss et de Wolfgang Amadeus Mozart avec des chanteurs/euses solistes internationaux.
Concerts classiques de la Saint-Sylvestre et du Nouvel An à Vienne

Assistez vous aussi à nos concerts traditionnels de la Saint-Sylvestre et
du Nouvel An les 31 décembre et 1er janvier dans les salles d’apparat de la Hofburg de Vienne. A l'occasion du changement d'année, savourez les airs de valses et d’opérettes les plus connus de Vienne.

Le programme de concert classique du Wiener Hofburg Orchester

De mai à la mi-octobre, l’orchestre de la Hofburg donnera trois fois par semaine des concerts en public dans les salles historiques du palais de la Hofburg situé au centre de Vienne.

Le programme comprend les mélodies les plus connues de la musique de valses et d’opérettes du « roi de la valse » Johann Strauss et de Franz Léhar ainsi que des airs d’opéra de Wolfgang Amadeus Mozart.
Dirigé par Gert Hofbauer, l’Orchestre de la Hofburg se compose de 36 musiciens et de 6 chanteurs/ses solistes internationaux en provenance de toutes les grandes associations d'orchestres de Vienne.

Sur cette plate-forme de concerts, vous recevrez des informations sur le programme et pourrez télécharger gratuitement les airs de valses et d'opérettes les plus populaires

Extrait de notre programme de concerts en public à Vienne:

Johann Strauss: "Rosen aus dem Süden"
W.A. Mozart: "Nun vergiß‘ leises Flehen", "Figaros Hochzeit"
Johann Strauss: "Frühlingsstimmenwalzer"
Gaetano Donizetti: "Liebestrank", "Arie des Nemorino"
W.A. Mozart: "Sagt holde Frauen", "Figaros Hochzeit"
Johann Strauss : "Grüß‘ Dich Gott", "Wiener Blut"
Johann Strauss : "Vergnügungszug", Polka schnell
Franz Léhàr: "Lippen schweigen", Duett aus "Die lustige Witwe"
Johann Strauss: "Ich lade gern mir Gäste ein", "Fledermaus"
Johann Strauss : "Im Krapfenwaldl" – Polka
Johann Strauss : Duett aus "Wiener Blut"
Johann Strauss : "Tritsch-Tratsch" – Polka
Johann Strauss: "Mein Herr Marquis”, "Fledermaus"
Josef Strauss: "Feuerfest" - Polka française
W.A. Mozart: "Ein Mädchen oder Weibchen", "Zauberflöte"
W.A. Mozart: "Papageno – Papagena"
Johann Strauss : "Brüderlein - Schwesterlein", "Fledermaus"
Johann Strauss : "An der schönen blauen Donau", "Walzer"
Johann Strauss : "Radetzkymarsch"


L'histoire de la Hofburg de Vienne

Le palais de la Hofburg à Vienne est l’ancienne résidence des empereurs.
L'ensemble des bâtiments a été construit entre le 13ème et le 19ème siècle.
L'aspect du bâtiment porte le témoignage des six siècles au cours desquels s’est déroulée sa construction.
Les différentes parties présentent en effet tous les styles d’époque, - depuis les styles gothique, renaissance et baroque jusqu'au classicisme.
Jusqu'en 1918, la Hofburg était la résidence des Habsbourgs.
Chaque souverain ou presque a fait ajouter des parties, les a transformées ou en a modifié l’agencement pour lui et pour sa famille.

La salle des fêtes (Festsaal)

On accède par l’antichambre dans la grande salle des fêtes, qui a été commencée sous le règne de l’empereur François-Joseph 1er en 1908 et achevée seulement en 1923.
Les fresques du plafond impressionnantes du peintre Schramm montrent la devise de l'empereur François-Joseph 1er – « Viribus Unitis » (avec des forces unies) ainsi que l’Autriche, puissance régnante.
L'image médianne représente l’Autriche entourée de représentations allégoriques de la religion, de la justice, du courage, de la science, de l'art et de l'agriculture.
Les 15 lunettes de Veith montrent des souverains Habsbourg importants.
D'autres champs octogonaux du peintre Stauffer présentent entre autres le grand capitaine Charles de Lorraine, le roi de Pologne Jean Sobieski, le prince Eugène de Savoie, maréchal des armées de l'Empereur, le prince Kaunitz, Chancelier de l’Empire ainsi que le prince Metternich.

La salle des Cérémonies (Zeremoniensaal)

De la salle des fêtes, on accède par la galerie latérale à la salle des cérémonies, qui fut construite de 1802 à 1806 sous le règne de l'empereur François 1er par l'architecte de la cour Louis Montoyer dans un style néo-classique. Le magnifique plafond à caissons est supporté par 24 colonnes rondes en marbre artificiel, le « stucco lustro » alors moderne.
En 1810 déjà, la salle des cérémonies servit à Napoléon 1er de cadre pour sa demande en mariage de l’archiduchesse Marie-Louise, fille de l’empereur François 1er.
Jusqu'à la fin de la monarchie en 1918, cette salle tint lieu de salle du trône. Elle vit l'empereur François 1er armer chevaliers un grand nombre d'aristocrates.
L’empereur François-Joseph 1er (1830 – 1916) et son épouse Elisabeth ont effectué ici tous les ans le lavement des pied de 12 personnes âgées à l’occasion du jeudi saint.
Ce rituel était considéré comme un honneur rendu aux coutumes religieuses et au peuple et a été accompli comme un acte d’assistance personnelle du couple régnant.

La salle des cérémonies accueillait des concerts et des bals de la cour.
Sous l'empereur François-Joseph 1er et l'impératrice Elisabeth, ce lieu a vu se dérouler de grandes soirées de gala, comme le « bal à la cour », qui était exclusivement réservé à la maison du roi et et à la haute aristocratie.

La salle des redoutes (Redoutensaal)

Construite sous l'empereur Joseph 1er comme une salle des fêtes à partir de 1705, la salle des redoutes a vu la représentation d’opéras baroque fastueux. L’impératrice Marie-Thérèse fit transformer cette partie de la Hofburg en 1748 par Jean Nicolas Jadot. Les salles des fêtes ont été les témoins de nombreux concerts, « redoutes » (bals masqués) ainsi que de la grande table de mariage de Joseph II et de son épouse Isabelle de Parme.

La huitième symphonie de Ludwig van Beethoven ainsi que la huitième symphonie en si mineur dite « inachevée » de Franz Schubert ont été jouées ici pour la première fois, les compositeurs Josef Strauss et Franz Liszt ont dirigé des concerts dans ces salles magnifiques et plusieurs opéras mineurs de Mozart y ont été représentés.

Le 3 mars 1783, - lundi de carnaval, - un bal masqué public se déroula dans la Redoutensaal : pendant l’entracte, Mozart interpréta sa « Mascarade », une pantomime musicale de son cru.

À l'occasion du mariage en 1790 de l’archiduc François avec Marie-Thérèse dans la salle des redoutes, Antonio Salieri fut chargé de la musique de table.

Le 29 mars 1828, le célèbre violoniste Niccolo Paganini donna un concert dans la grande salle des redoutes. Les personnes les plus illustres honorèrent le grand maître du violon : l'impératrice, l’archiduc Charles, l’archiduchesse Sophie.

Le 28 mars 1842, Otto Nicolai dirigea dans la grande salle des redoutes du palais de la Hofburg un « grand concert » organisé par « l’ensemble du personnel de l'orchestre du théâtre de l'opéra impérial et royal ». Cette « académie philharmonique » (telle en était la désignation à l’origine) est considérée avec raison comme ayant correspondu à la naissance de l’orchestre du Wiener Philharmoniker.

Après l’incendie de 1992, les locaux firent l’objet d’une rénovation en partie fidèle à l’original, en partie contemporaine, furent équipés avec les installations techniques modernes destinées à des congrès et réouverts en 1998. La grande salle des redoutes fut réalisée par le peintre Josef Mikl, qui, avec Wolfgang Hollegha et Markus Prachensky, élabora dans les années cinquante la peinture gestuelle, partie intégrante de l’avant-garde autrichienne. Sur les peintures murales de la grande salle des redoutes, Mikl traita des scènes de ses auteurs préférés : Elias Canetti, Johann Nestroy et Ferdinand Raimund. Dans les peintures du plafond de 404 m², Mikl immortalisa par écrit 34 strophes du poème « Jeunesse » de Karl Kraus, invisibles pour les spectateurs.

L'histoire du Konzerthaus de Vienne

Le Konzerthaus de Vienne - Une maison pour tout le monde

Lorsque en 1890 on se prit à rêver à Vienne d'un bâtiment destiné à des festivals, on projeta une construction à usages multiples susceptible de plaire à de larges secteurs de la population, - à la différence d’un Musikverein riche de traditions.
La première idée en vint de l'architecte Ludwig Baumann : Son «Olympion» devait contenir suffisamment de place pour des concerts, une patinoire et un club cycliste et offrir quelque 40 000 places dans une arène à ciel ouvert.
Le plan échoua, mais les préoccupations auxquelles il répondait demeurèrent, car le Konzerthaus, dont la construction commença en décembre 1911, fut aménagé par le même Ludwig Baumann conjointement avec les célèbres architectes de théâtres Ferdinand Fellner et Hermann Gottlieb Helmer de telle sorte que des concerts pouvaient se dérouler simultanément dans ses trois salles (Großer Saal, Mozart-Saal et Schubert-Saal), - sans se gêner réciproquement.


Les premières années du Wiener Konzerthaus

Dès le début, la finalité culturelle et la mission artistique du Wiener Konzerthaus étaient bien établis : « être un lieu destiné à cultiver la grande musique, un lieu de rassemblement des tendances artistiques, une maison pour la musique et une maison pour Vienne. » C’est dans cet esprit que le Konzerthaus fut inauguré le 19 octobre 1913 par un concert solennel donné en la présence de l'empereur François-Joseph 1er. Richard Strauss créa pour l’occasion son «Prélude festif op. 61», après quoi retentit la neuvième symphonie de Ludwig van Beethoven. Ce type de programme – une œuvre contemporaine et un chef-d'oeuvre du passé – devait servir de modèle pour le Wiener Konzerthaus : la conscience de la tradition et la joie d'innover constituent jusqu'à ce jour les deux piliers du monde musical du Konzerthaus, et sont constitutifs de son identité artistique.

Le Wiener Konzerthaus dans l'entre-deux-guerres

Des changements sociaux radicaux et des crises financières pendant l'entre-deux-guerres ont marqué de façon décisive le profil artistique du Konzerthaus et conduit à une variété de son offre culturelle qui apparaît de nos jours comme innovante.

Outre le souci constant de continuer à faire vivre le répertoire classique, on trouvera au programme des années vingt et trente des premières importantes, des concerts de jazz et de chansons, des lectures d’auteurs célèbres, des conférences sur le spiritisme, des manifestations comportant des danses expressives, des colloques, des congrès, des championnats d’escrime et de boxe. Les années 1938 à 1945 furent marquées par un appauvrissement culturel pour le Wiener Konzerthaus.

Sous la pression impitoyable de la dictature nationale-socialiste, il devint une entreprise de divertissement et de propagande et fut largement dépouillé de ses contenus artistiques fondamentaux.
Le Konzerthaus de Vienne - le nouveau départ après 1945

Après la deuxième guerre mondiale, le Konzerthaus joua un rôle important dans la renaissance et le renouvellement de la vie musicale autrichienne. Il ne tarda pas à devenir le premier organisateur de concerts de musique contemporaine en Autriche ainsi qu’une scène recherchée à Vienne pour le jazz du monde entier.

Des séries de manifestations créées par le Konzerthaus ont conféré à la vie culturelle viennoise des accents décisifs. La musique ancienne, le jazz et la musique nouvelle font partie depuis lors des priorités inhérentes au Konzerthaus et complètent son domaine artistique central : la musique classique dans la plénitude de sa tradition.

L'atmosphère unique du Wiener Konzerthaus n’attire pas seulement les artistes de la vie musicale internationale. Elle est aussi le cadre de nombreux autres événements sociaux, de bals, de conférences, de dîners, de fêtes et de présentations d'entreprises. Le Wiener Konzerthaus a une longue tradition de services « Event » qui remonte aux années vingt. Mais la vaste palette de programmes et d'offres qu’il propose est indubitablement porteuse d’avenir.
La rénovation d’envergure entreprise de 1998 à 2001 permettra au vénérable bâtiment de faire face aux défis du troisième millénaire.

There are no products matching the selection.